Il est arrivé ceci qu'un homme a décidé d'aller jusqu'au bout.
Arrrrh, je ne lui mets que 7. Lu par petits bouts dans le métro alors forcément, il perd son charme. 2e tome du Chant pour celui qui désire vivre, Arluk reste un bon livre. Dans la lignée du premier, Jørn Riel continue d'exposer pas à pas, minutieusement, la rude vie des inuits. Dans un style sans prétention dans lequel l'auteur s'efface pour laisser place au récit, on ne peut qu'admirer la richesse dénudée des profils psychologiques, la description des paysages et de leur lien étroit avec la vie de ces populations.
Arluk se propose de faire le récit de... d'Arluk, Angalok Pulik de son état, grand chaman issu de la lignée d'Heq. Destiné à "faire le tour du monde", Arluk va se lancer avec ses proches dans un périple riche en découvertes. Qui sont donc ces hommes poilus, qui boivent dans d'étranges récipients et arborent des longs couteaux? Quelle est donc cette étrange croyance qui est la leur? De découvertes en découvertes, Arluk va tenter d'accomplir sa destinée, modestement, paisiblement, en respectant les tabous et en écoutant les esprits.
Où est-ce que j'ai foutu ce tome 3 moi maintenant?