Critique du livre "Atomes crochus" par la Gazelle

Ce bouquin a pour avantage d'être fluide, il se lit d'une traite et l'enchaînement de ses pages, pour les individus qui aiment le genre thriller correctement maîtrisé par son auteur ici, sauront faire passer à ses derniers, un moment agréable.

Enzo Meazza et Janet Livingston-Pierce sont les deux personnages que l'on est invité à connaître de prime abord. Ils ont un avion commun à prendre mais ont la malchance de rater l'embarquement et l'envolée vers Paris, subséquemment. Malheur changé en aubaine au final, car l'engin aéronautique finit en miette, dispatché en mille morceaux sur la piste de l'aéroport de Fort Worth, dans l'État fédéral du Texas au États-Unis.
À partir de cet instant, le récit nous entraîne dans une épopée où Rangers, FBI, banques et sociétés se retrouvent connecté à une histoire aux proportions déjà démesurées.  

L'atout de cet écrit est qu'il se veut épuré, sans non plus manquer de précision lors des passages requis. En effet les manœuvres financières, les procédés d'enquête, le fonctionnement d'une entreprise nucléaire nécessitent une documentation un minimum poussée pour que la justesse et la crédibilité romanesque soient au rendez-vous de ses pages noircies par un style d'écriture limpide et efficace.

Les acteurs littérarisés sont décrits avec suffisamment d'expressivité et de sobriété pour que le lecteur débutant ne se trouve pas à être étourdi par le cheminement de mots complexes et ou tournures de phrases compliquées. En l'absence de grandiloquence, le roman gagne en accessibilité. Il ne faut donc pas avoir peur de se lancer dans cette belle aventure qui, malgré le drame de pas mal d'événements et le guêpier des situations, ne manquera pas de faire rire le public qui remarquera certains passages humoristiques parmi les dialogues.

Le tableau des destinées croisées se penche bien sur une notion capitale: le règne des sous, et ce que celle-ci peut créer dans le cerveau. Il est vrai que les fortunés de ce monde, d'un claquement de doigts, peuvent décider du sort de millions de personnes, et le récit expose justement les dangers de cette vanité; car il y a un bien souvent un fossé entre l'argent et l'homme qui, dans son orgueil primaire, est bien souvent tenté de servir son intérêt propre et égoïste. Jusqu'où la folie monétaire peut-elle directionner les consciences ? Pourquoi les riches en veulent-ils toujours plus ? Telles sont les questions que nous pouvons être amené à nous poser œuvre à plat.

Les côtés négatifs, sont représentés par les quelques moments ennuyeux, dénotés en ses pages explicatives en lien à des sujets bien précis cités plus haut. C'est-à-dire l'expression de ses combinaisons servant à nourrir l'histoire pour ne pas que celle-ci meurt de faim ni ne s'assèche. Une minutieuse hydratation littéraire est nécessaire dans tous les cas.

Ce roman, je le recommande non seulement aux personnes qui chérissent le genre thriller, policier mais aussi à tous les voyageurs spirituels tentés par la découverte de lieux inconnus presque tous peuplés par les humains eux-mêmes guidés par leur émotions rigoureusement et simplement développées ici.
À celles et ceux qui souhaitent établir dans leur quotidien une bonne routine de lecture, permettant l'ouverture sans cesse plus prononcée d'un esprit infiniment expansif, Memel vous recommande chaudement cet ouvrage.