On s'attache tellement vite aux personnages qu'en à peine 200 pages je n'ai pas pu m'empêcher de fondre en larmes (je ne vous dirai pas pourquoi, no spoilers).
Les personnages sont variés et intéressants, et les raisons qu'ils ont de vouloir quitter la Suède, le pays qui les a vu grandir eux et leur famille sur plusieurs générations, sont parfaitement exposées et crédibles. Dans aucun autre livre jusqu'ici (à part peut-être la Jeunesse de Picsou dans un autre registre) le Nouveau Monde ne m'avait paru être une telle source d'espoir. Certes c'est un saut dans l'inconnu et la traversée coûte cher, mais l'Amérique est le pays de tous les possibles. Au pays, la misère paysanne crève le cœur, et les mauvaises années ôtent petit à petit tout optimisme aux propriétaires terriens, aussi travailleurs soient-ils. C'est vraiment très touchant.
Bref, je ne saurais que trop vous recommander la lecture de ce premier tome, qui se suffit à elle seule, mais qui promet aussi beaucoup pour la suite.