Bellefleur par BibliOrnitho
Manoir de Bellefleur, dans les Adirondack, état de New-York. Des montagnes, un lac aux eaux noires. Austérité, sévérité. Une famille (les Bellefleur) sur six générations. La demeure familiale de 64 pièces abrite toute la famille : le père la mère, les enfants, les grands-parents et arrière-grands-parents encore en vie. Une partie des oncles et tantes et une armada de cousins.
Une famille riche. Sur le déclin toutefois : l’immense fortune s’est un peu étiolée. On reste très à l’aise, mais on n’a plus les moyens de réparer le toit du manoir qui fuit de toute part. Les fenêtres mériteraient également d’être changées. Mais pour les gens de la région, les châtelains restent des gens puissants. Respectés. Et craint ! On ne les aime pas beaucoup. Pas certain qu’ils soient des gens bien comme il faut. Ils ont d’ailleurs une particularité : ils ne meurent pas dans leur lit, mais de mort violente. Quand on retrouve leur corps (beaucoup ont disparu sans laisser de trace).
Et je n’en saurai pas beaucoup plus de cette saga familiale de 980 pages qui m’est tombée des mains aux environs de la page 100. Une grande première en ce qui concerne JCO – mon auteur de prédilection dont Bellefleur était le vingtième que le lisais. Un livre qui ne ressemble en rien aux autres : des phrases longues, interminables à la place des phrases courtes et percutantes habituelles. Une multitude de personnages que j’ai eus énormément de mal à situer les uns par rapport aux autres. Un texte très narratif, bien écrit mais sans originalité et sans les fameuses petites sentences en italiques qui font le sel de l’auteur.
Un livre publié en 1981 en France alors que seuls dix romans de l’auteur étaient traduits. Un livre de « jeunesse » bien moins captivant que ses romans suivants. Impossible de lire dix pages sans piquer du nez. Je peux faire l’effort sur 300 pages. Pas sur près de mille !
Un échec retentissant : le premier !