Le thème et l'idée de départ sont alléchants. Les ennemis du compteur Linky seront aux anges. Leurs craintes et leurs thèses ne pourront que s'en trouver renforcées. Marc Elsberg flotte avec un certain bonheur sur la vague des technologies numériques. Par opportunisme ? On peut se le demander. En tout cas avec succès, c'est sûr : 1,5 million d'exemplaires vendus en Europe, comme s'en vante son éditeur en poche, respect ! Mais bon, la quantité n'est pas forcément synonyme de qualité, tout le monde le sait.
La multiplication à l'infini des lieux, personnages, faits, actions, ralentissent et alourdissent la lecture, nuisent à la fluidité du récit. A tel point que le lecteur s'y perd, est contraint de revenir sans cesse en arrière afin de rassembler les morceaux de ce véritable puzzle-labyrinthe. Si Marc Elsberg gagne des lecteurs sur le marché, il a aussi l'art d'en perdre en cours de route, au fil de la lecture. Mais il y a pire, il n'écrit tout simplement pas bien ! A moins que cette piètre qualité d'écriture ne soit, en fait (et en partie), le fruit d'une mauvaise traduction ? Je laisse aux futurs lecteurs de l'ouvrage le soin de répondre à cette question.
Quant à moi je me suis engagé dans la lecture de son second opus "technologico-numérique", Zero.
Comme quoi, je ne suis pas rancunier. ^^ Jusqu'ici tout va bien, merci. Mais j'ai déjà dû mémoriser bien des noms et prénoms de personnages et j'ai peur de m'y perdre de nouveau assez vite.
A moins, cher Marc, que tous ces problèmes ou difficultés de lecture ne viennent de moi ? Qui sait ?
Hou la la, me voilà tout à coup bien moins sûr de moi ! Quelqu'un viendra-t-il à mon secours, ici ?