Je n'ai lu qu'un seul autre recueil de cette collection, le "Solomon Kane", et j'avoue être un peu déçue par celui-là.
Si les versions de travail sont tout à fait intéressantes - bien que je les aies lues en diagonale sauf "les vers de la terre" -, il y a quand même des nouvelles qui donnent l'impression d'être là "pour remplissage". Certes ça parle de Pictes, mais bon, on n'a pas Bran dans chaque nouvelle, mais des personnages nouveaux, ce qui en fait beaucoup, et c'est assez décousu. J'ai moins l'impression de cohérence que j'avais eue dans Solomon Kane sur l'ensemble du recueil.
Du coup la remarque comme quoi Bran était le personnage auquel Howard s'identifiait le plus m'échappe un brin.
C'est, par rapport à Conan et même par rapport à Solomon Kane (et je ne connais même pas les Kull !), plutôt étrange. Et ça m'embête parce que Bran me paraissait être un peu plus profond dans l'introspection que les deux autres (Facile pour Solomon, introspection = 0, mouarf, mais comme ce n'est pas cela l'intérêt premier du personnage, on s'en fiche !). Seulement voilà, on ne le voit que dans, euh, 6 des 12 nouvelles qu'on a dans ce livre. C'est à dire à peu près un tiers du bouquin. Un autre tiers aux autres nouvelles, dont celles sur "le petit peuple" décousues et contradictoires, pas évident pour moi tout ça, et un autre tiers aux versions de travail (ça j'apprécie pour les versions anglaises des poèmes, juste trop cool de les avoir !).
Bon bref, mon intérêt pour ce personnage est un peu moindre, tout important qu'il fût pour Howard, vous l'aurez compris...
A part ça, les six premières nouvelles sont justes géniales (à part la première qui contient beaucoup de blabla), et les "rois de la nuit" et les "vers de la terre" c'est le top du top de la nouvelle howardienne !
Bon je ne serai pas trop sévère dans ma note parce que malgré tout, le début du recueil c'est juste que du bonheur !