La partie "le fil du labyrinthe" est à la rigueur intéressante - elle donne quelques notions d'histoire des sciences - bien qu'extrêmement sommaire, partielle et brouillonne. C'est un peu à l'image de ce livre : on survole les idées sans jamais prendre la peine de les développer. Ce n'est pas un roman autobiographique, ce n'est pas une thèse philosophique, c'est un ersatz entre les deux qui n'a ni les qualités du premier ni celles de la seconde. Quand il s'agit de roman, on a là notre dandy national, gâté par la vie, flegmatique et dilettante, qui s'extasie devant les beautés du monde dans une niaiserie sans bornes. Cela me fait penser à ces paroles de Benjamin Biolay : "Avec les yachts de ces millionnaires, débonnaires - Qui pissent, le ventre à l'air, dans la mer" - méditerranée bien sûr... La réflexion est quant à elle superficielle. Elle effleure les choses sans les approfondir. C'est tellement léger que le souvenir de ce livre s'envole très rapidement.