Je pense qu'on ne peut pas comprendre. Je pense qu'on ne se rend pas compte. je pense que nous avons de la chance.
Fatou Diome dépeint, avec simplicité et pudeur, le quotidien de celles restées au pays, celles qui attendent, le retour d'un fils ou d'un mari. Celles qui se sacrifient, celles dont on rit, celles qu'on respecte parfois, mais dont on jalouse le courage.
Entre la déchirure, la fierté, la pression sociale d'un peuple qui a faim, l'amour, aussi, inavouable, parfois, il n'y a rien qui apitoie. C'est beau. C'est fort. C'est simple. Ça se lit d'un souffle et on en ressort un brin ébouriffés et surtout admiratifs.
"On ne parle pas quand on sème des rêves (...). "
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.