Encore tiré d'un fait réel, ce récit raconte à la première personne les pensées et la force d'un prisonnier condamné au trou, condamné à vivre l'absence de lumière, le froid et l'impossibilité de se tenir debout.


Entouré de maladies et de morts, il se conditionne pour survivre, s'obligeant à oublier son passé et à repousser tout espoir de revoir la lumière : car l'espoir rend fou en ces lieux.


La plume de Ben Jelloun charme toujours. L'état de survie du protagoniste amène souvenirs réprimés et réflexions intéressantes sur la vie, sur la mort, et surtout, sur ce qui se passe chez un homme privé de nourritures décentes, de médicaments, de lumière, témoin de la mort qui visite ses compagnons de bagne.


J'ai été déçue toutefois de la perfection de l'homme. Il ne s'irrite jamais, prie constamment Allah sans douter de sa présence, de son existence. Cela manque d’honnêteté, Ben Jelloun ne va pas au bout des sujets abordés.

Emanu
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le 7 mars 2017

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Ema

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