Être "journaliste" est une chose : rendre compte, détailler, décrire, etc. OK
Être romancier ou écrivain en est une autre.
Auto-complaisance et narcissisme font bon ménage ici, sauf qu'on n'est absolument pas dans l'empathie avec le personnage de Zède (fictionnarisé, vraiment ?), mais plutôt dans l'exaspération.
La pseudo-philosophie de vie résumée à "Jusqu'ici, tout va bien" est plutôt bien rendue, cela dit ("Je ne refuse jamais un petit rail comme on me le propose", la blague : t'as quel âge déjà ?)
Mais un bouquin mal écrit, avec zéro style et hédonisme +++, au final ça donne quoi à votre avis ? On se demande tout au long des pages :
1. quand est-ce que Zède va capter qu'il est déjà accro et qu'il est dans le déni ?
2. quand est-ce que sa meuf le largue/le baffe ?
3. ça va vraiment être la descente aux enfers qu'on prévoit depuis la première page, tout au long du livre ? Aucune surprise, vraiment ?
Au final, un grand adulescent de 34 ans qui découvre que la vie fait mal, et qui l'apprend à ses dépens. Bon, on a déjà fait plus original comme trajectoire, hein.