Cher auteur imagine cinquante lettres de refus qu'un éditeur fait parvenir à des écrivains après avoir reçu leurs chefs-d’œuvres.
L'idée de voir un professionnel de l'édition passer à côté de livres majeurs et recaler les manuscrits d'Homère, Shakespeare ou Albert Camus était tout simplement excellente, mais ne tient pas ses promesses.
Les missives ne sont pas rédigées de manière "réaliste" (ça m'aurait plu de voir une vraie argumentation "à côté de la plaque" en guise d'explications), et c'est plus grave, Riccardo Bozzi n'est pas drôle du tout quand il étrille les écrivains (j'ai souri sur certaines des réponses expédiées en une ou deux phrases, mais presque jamais sur celles qui prennent plus d'une page).
Du coup, malgré une idée originale et un graphisme qui tient la route (avec une chouette couverture et des illustrations en noir et jaune), Cher Auteur est décevant.