Plus ou moins étiquetée romancière "punk" lors de son arrivée explosive dans la littérature polonaise (Polococktail Party), alors qu'elle n'était encore que lycéenne, Dorota Maslowska s'est un peu assagie avec le temps, mais pas tant que cela. Dans Chéri, j'ai tué les chats, elle débute pied au plancher dans ce style vif, alerte et burlesque qui la caractérise. Un démarrage en fanfare mais il semble bien que son problème soit de maintenir le rythme et, surtout, de construire une intrigue qui tienne la route, ce qui n'est d'ailleurs peut-être pas son propos. Son livre ressemble à une sorte de happening permanent qui, s'il n'est pas avare de surprises, ennuie assez vite par son côté imprévisible et désordonné. Certes, il y a quelques éclats brillants et des dialogues souvent cocasses mais il est difficile de ne pas succomber à une certaine perplexité doublée de lassitude devant un récit aussi haché et confus.

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le 9 févr. 2017

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