La Galice jusqu'à l'hallali
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Poétesse reconnue en Hongrie, Krisztina Toth a publié son premier ouvrage en prose en 2006, désormais traduit en français chez Gallimard. Code-barres est divisé en quinze chapitres écrits à la première personnes qui racontent la vie d'une femme, ou de plusieurs, pour moitié des souvenirs d'enfance. Pas de chronologie, que des tableaux impressionnistes, avec en arrière-plan, l'étouffement et l'accablement des existences sous le régime communiste. Le livre de Krisztina Toth n'est pas ardu mais il demande de l'attention et sans doute l'humeur requise pour prendre plaisir à ces fragments de vie relatés dans un style changeant mais toujours dans une tonalité triste et sombre. Construit en différentes lignes : directrice, de sang, blanche, de fracture ..., l'ensemble aboutit à un code-barres, censé "photographier" à des moments précis, des instantanés de vie. L'absence de continuité et l'impossibilité de s'attacher à un personnage rendent la lecture abstraite voire distraite. On le regrette d'autant plus que cet écrivain a des choses à dire mais la forme, en l'occurrence, ne peut séduire que si l'on entre de plain-pied dans cet univers.
Créée
le 9 févr. 2017
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