Le texte commence et termine comme un ouragan. La voix est crue, poétique, emportée. Louise Chennevière signe un manifeste, un cri. Entre chaque adresse au lecteur, elle raconte plusieurs femmes, toutes les femmes. Mais sans la prétention d'être exhaustive. Elle raconte la douleur, la noirceur, l'absurde du corps de la femme, qui appartient à tous, n'est rien.
Les mots sont beaux mais inégaux. Des pages sont sublimes, d'autres banales. La plume s'exerce, s'aiguise. Une autrice à suivre, dont on espère que le discours deviendra de plus en plus acéré, qu'elle le choisisse précis ou envolé.