le Noir et la Blanche, complices du meurtre du Blanc.
"J'y vais alors profondément et lentement. Je veux baiser son inconscient. (...) Je veux baiser son identité. Pousser le débat racial jusque dans ses entrailles. Es-tu un Nègre ? Es-tu une Blanche ? "
Dès la première page, le livre annonce clairement le débat en citant l'article 1 du Code noir : "le nègre est un meuble."... Tout au long du roman, le narrateur évoquera les relations de race, de classe, de sexe, qu'il mettra en évidence par ses relations avec des femmes blanches, souvent issues d'un milieu bourgeois.
"Elle part, et plus je réfléchis, plus j'ai tendance à croire qu'il s'agit moins d'une affaire de riz que d'un vieux malentendu historique, irréparable, complet, définitif, un malentendu de race, de caste, de classe, de sexe, de peuple et de religion."
Plus généralement, c'est un roman qui se lit vite et qui donne largement matière à réfléchir, ainsi qu'à lire, écouter, encore et encore, tant les références littéraires et musicales sont nombreuses au cours de ces 160 pages.
(voir l'intervention de Dany Laferrière : http://www.youtube.com/watch?v=oNHavUZXFZU )
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