Il m’est très difficile d’émettre un avis et de rédiger une critique sur cet ouvrage, encore plus si ceux-ci s’avère ne pas être très positifs (sans non plus aller jusqu’à dire que c’est négatif).
Peut-être m’attendais-je à ce que Conservations avec moi-même enrichisse mes connaissances sur le personnage Nelson Mandela ainsi que sur le régime de l’apartheid. Ce ne fut pas le cas. Ou du moins n’ai-je pas trouvé.
Peut-être m’attendais-je aussi à ce que cet ouvrage m’ouvre des pistes de réflexion sur des valeurs telles que la liberté, l’égalité, l’humanité, le sacrifice ou le pacifisme ; à recevoir une leçon de vie. Ce ne fut pas le cas non plus. Ou du moins n’ai-je pas trouvé (non plus).
De par son matériau et sa construction (il s’agit vraiment de prises de notes, de retranscriptions de discussions ou de lettres), j’ai trouvé cet ouvrage assez difficile à appréhender. Et là où j’aurais espéré apprendre certaines choses, j’ai au contraire trouvé qu’il valait mieux avoir une bonne (voir une très bonne) culture du personnage et de la situation géopolitique pour bien tout saisir et tout comprendre.
Je précise que je n’ai encore jamais Un long chemin vers la liberté, l’autobiographie de Nelson Mandela, dont il est plusieurs fois fait référence dans cet ouvrage. Peut-être aurait-il fallu commencer par cela. J’essaierai de me rattraper en la lisant plus tard et en espérant y trouver ce qu’il m’a manqué dans cet ouvrage.
Mandela est néanmoins, pour moi, un Grand Homme et le restera bien sûr, malgré le fait que je ressorte avec un sentiment, non pas de déception, mais plutôt d’avoir loupé quelque chose, de cette lecture.