Voilà comment j'ai vécue l'expérience de la lecture de cette correspondance.
En 1900, à la "Belle" Époque, vivre lesbienne n'est pas une sinécure, et plusieurs passages de cette correspondance le confirment. Ces deux femmes se lient malgré tout d'une passion courageuse et respirent la liberté. En cela c'est une vraie bouffée d'oxygène.
Le fait que cette correspondance ait pu être (en grande majorité) conservée et resortie des archives pour être étudiée est en soit un miracle lorsqu'on connait l'intérêt porté par l'Histoire à celle des femmes.
Une fois qu'on a dit ça, il reste le fond, le style de ces lettres... Et le décor. Il y a de des très belles citations à tirer de ce livre (sur l'amour, le lesbianisme).
Mais ce qui me reste c'est une lourdeur, quelques pages interminables, beaucoup d'incompréhensions, et une sensation d'ennui. Un agacement même parfois face à ces deux personnalités, chacune à sa manière, totalement inconsciente de ses privilèges.
Bilan mitigé en somme !