J'ai été irritée par quelques clichés sur les 50 premières pages. Piquée à vif par des phrases imprégnées de vérités, qui ont fait resurgir en moi des émotions durement ressenties dans le passé, mais pas que...
Obligée de sauter quelques passages, trop durs à lire mais qui en disent long sur certains aspects liés à la traumatologie encore invisibilisés dans les débats féministes aujourd'hui.
J'ai détesté me reconnaître dans le personnage de Laurence à certains moments et adoré me projeter dans celui d'Alice à d'autres.
Camille Laurens décrit avec tact et sans détours une souffrance universelle.
Petit bémol sur la touche optimiste de l'épilogue que j'ai peu comprise. Les jeunes femmes de la génération 90 sont elles vraiment affranchies des diktats d'un patriarcat sur le déclin ?