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Lolita,


Dix ans déjà. Dix ans, putain... Une décennie sans nouvelles, sans roman, sans toi, Lolita. Dix ans, et l'occasion pour moi de revenir sur ce dernier roman d'une étoile filante disparue au firmament des auteurs éphémères. Et j'espère que tu le sais aussi bien que moi, ton Crépuscule Ville est à l'image de cette ville que tu décris si bien, malade.


Je me souviens de ton premier bouquin, Hell, qui ressemblait à un coup de poing dans la gueule, un cri sur papier, un authentique pamphlet. Il avait tout d'un roman jeune, par une jeune, pour les jeunes. Si il a fait son petit effet dans le monde littéraire, il a surtout créé l'événement et profité d'un sacré bouche à oreille, ce qui lui a valu autant de louanges que de critiques. J'ai bien aimé ce roman. Loin d'être parfait, mais il y avait quelques fulgurances remarquable et des passages d'une profonde beauté.
Quand je pense que depuis les pisseuses se branlent sur du Twilight ou du Cinquante Nuances de Conneries, ça me fait doucement rigoler. Enfin bref...
Le second, Bubble Gum aura moins marqué les esprits il semblerait, et pourtant... Même si on y retrouve un peu le style et la verve du précédent, dans ce second roman la critique de fond y est bien plus posée, bien plus subtile. On pourrait croire qu'on ne retrouve pas autant de rage ou de hurlements silencieux que dans premier, mais c'est juste bien mieux écrit et bien plus subtil, le propos reste tout aussi violent et vindicatif quand on y regarde de plus près. Les personnages sont plus recherchés, l'histoire va bien au delà de la 'simple' histoire d'amour, il y a du fond, un vrai sujet, une vraie critique, une parabole, un véritable propos, plusieurs degrés de lecture, une intensité remarquable ; le tout avec un style toujours vif, percutant et ancré dans une culture pop brillante et référencée.
Pour moi, ce second roman était bien supérieur au premier, il était la porte ouverte sur un avenir radieux, de ceux qui te permettraient un jour de te tenir, sans avoir à rougir, aux cotés d'auteurs comme Virginie Despentes, Ryū Murakami ou, le trop souvent cité, Bret Easton Ellis.
Pour ton troisième roman, à ce jour hélas, le dernier, tu as décidé de partir dans une direction inattendue, le polar d'anticipation. S'attaquer à de la Science Fiction était un pari risqué. Très risqué. Peut être trop risqué, mais je suis persuadé qu'on n'aurait pas pu te faire faire autre chose à ce moment là. Un troisième roman qui causa apparemment ta perte.


Ton Crépuscule Ville se veut polar, avec un coté Noir et aucune peur des clichés. Il se veut aussi roman de SF, mais pas n'importe laquelle, de l'anticipation, un truc qui fait cogiter, une critique dystopique du genre humain. Pourquoi pas ? T'étais déjà une grande fille, tu savais ce que tu voulais.
Alors que vaut ton roman ? Pourquoi tant de critiques acerbes ? Roman maudit et incompris, ou simplement un mauvais roman révélant la supercherie d'une mauvaise auteure qui n'a dû son succès qu'au buzz provoqué une poignée de midinettes en mal de sensations fortes ?
Inutile de tourner autour du pot, tu te doutes que je te fais marcher, tu es loin, très loin, d'être une mauvaise auteure. Si le public s'est emparé de Hell et l'a porté aux nues, c'est qu'il y avait surement une raison, bonne ou mauvaise. Si Bubble Gum n'a pas reçu l'accueil qu'il méritait, là en revanche, c'est uniquement la faute de ces crétins de pantins anonymes. Et quand je vois le succès des télé-réalités, il n'y a pas vraiment de mystère à cela. Je ne conseille que trop aux rares personnes que je croise, et qui seraient dotées d'un minimum d'intelligence, de se faire leur propre idée à son sujet, même si le style d'écriture ne plaira pas à tous. C'est un vrai bon roman. Il méritait, plus que Hell à mon gout, une adaptation au ciné, mais quand je vois le massacre du premier, je me dit que ce n'est peut être pas plus mal qu'il y ait échappé.
Pour Crépuscule Ville, vu le style, je comprend qu'il ait été boudé par une grande partie du public des deux premiers romans. En revanche, qu'il soit boudé par la critique et par les amateurs de SF, ou de polar, là c'était plutôt mauvais signe, mais en lisant attentivement ce roman, on comprendra assez vite qu'il ne s'agit là, ni plus ni moins, que d'un roman sacrifié. Quel dommage.


Beaucoup se plaisent à dire que ce n'est, déjà, pas très original. On y retrouve en effet des idées déjà explorées par Philip K. Dick, Ray Bradbury, George Orwell, Aldous Huxley et bien d'autres. Et quels autres...
On retrouve dans l'ambiance de ton roman des images qui font véritablement penser à Brazil, Blade Runner, 1984, V for Vendetta, Minority Report, A Scanner Darkly, Metropolis, etc... Tu veux te marrer ? Alors regarde ça : on peut même y voir un zest de Highlander II: The Quickening - Renegade Version pour ce qui touche la ville et sa couche de brouillard. Ouais, pas facile à trouver celle là, mais avoue que ça fait son petit effet. Enfin bref, à lire ces glandus, tu aurais tapé un peu partout dans les 'classiques' de la SF.
D'après moi, penser cela, c'est surtout faire montre d'une certaine mauvaise foi, et chercher la petite bête parmi les œuvres les plus populaires.
Primo, j'ai envie de leur dire, et je me plais à penser, que tes influences principales viendraient plutôt de trucs comme Alphaville, une étrange aventure de Lemmy Caution ou Dark City. Les autres sont bien, rien à dire, y'a même des classiques, mais bon, ils sont tellement convenus.
Secundo, j'ai envie de leur dire : "Et alors ?". Quand d'autres font des patchworks très inspirés, voire pire, on ne crie pas au scandale pour autant... Si c'était le cas, je pense que Tarantino aurait arrêté le cinéma depuis longtemps.
Donc, l'intrigue, l'ambiance, le décor, la société dépeinte, les personnages, les pratiques inhérentes à cette ville, à cet univers, et bon nombre d'autres choses, ne sont pas très originales. Soit. Mais est ce qu'un manque d'originalité en fait un mauvais roman ? Absolument pas.
Putain y'a qu'à se torcher un Marc Levy pour voir qu'il existe de la merde autrement moins originale qui se vend par wagons et dont un conard de Télérama et bien d'autres vanteront les mérites comme si c'était le bouquin du siècle...
Si ton roman ne révolutionne en rien les genres que tu as exploré ici, ça à le mérite de se tenir et de rester intéressant. C'est assez rythmé, assez développé pour qu'on imagine facilement l'univers décrit et tes personnages ont assez de consistance pour qu'on y croit. Moi j'y ai cru.
Pour ce qui est de l'histoire à proprement parler, n'en déplaise à certains trouducs, elle n'est pas mal du tout. Cet ensemble d'idées, même si certaines ne sont pas de première main, donne un ton relativement original. Après, faut dire ce qui est, t'as pas été aidé à la promouvoir.
Déjà bordel c'est quoi ce résumé à la con ? C'est n'importe quoi, merde, quand je lis les critiques de la majorité, je vois surtout que ceux qui radotent sur le suicide des obèses n'ont pas lu le livre en entier, ou ne l'ont pas compris. Mais tu sais quoi, c'est dans le résumé, donc ces crétins s'attendent à 200 pages là dessus. Bande de débiles.
Certes, on en parle au début, mais on se rend vite compte que ça n'est qu'un prétexte, une astuce pour lancer le héros dans sa quête personnelle.
On a aussi du super cliché : "Syd Paradine flic de série B". Sérieusement ? Je ne sais pas qui a eu l'idée de pondre ça, mais c'est terriblement réducteur. Ton héros est quelque part entre un Lenny Nero et un John Hartigan, avec un brin de Bob Arctor et un zeste de Bogart... Un magnifique loser doublé d’une tête de bois en quête de vérité, un homme coincé entre ses psychoses et sa désespérance, ses principes, et son incapacité à les assumer.
On est nettement plus proche de l’hommage que du cliché à la con qu’on voudrait nous vendre. Et on va s’arrêter là sur le résumé, parce que ça me gonfle, ce résumé est franchement naze.
Oui, on est bien dans un polar noir dystopique, mais c'est aussi bien plus tortueux que ça, c'est un véritable parcours du combattant, un voyage initiatique en quête d'une vérité absolue, un cheminement sinueux et violent perdu quelque part entre Orson Welles et Franz Kafka.
Bien sur qu'on peut y voir du Philip K. Dick ou du George Orwell, mais c'est loin d'être tragique vu le cœur qu'on trouve dans cette ville sombre et malsaine. Je ne te reprocherais jamais, comme bien d'autres l'ont fait, d'avoir voulu te mesurer, en les 'copiant', aux vrais géants de la SF, car je pense que ce n'est pas le cas. Non, je pense que le seul reproche qu'on peut te faire, c'est d'aimer ces géants et d'avoir essayé de montrer cet amour en écrivant une histoire qui leur ressemblait un peu.
Que ce soit dans les détails ou dans les grandes largeurs, ta ville, ton univers, tes personnages et ton histoire tiennent la route. Il y a des chose fabuleuses dans ce roman, et une fin digne du genre.
Dans le fond ça avait sacrément de la gueule.


Bon, si le problème n'est pas le fond, alors c'est peut être la forme, le style qui ne leur a pas plu ? Non plus, évidemment. Encore que... Et merde, j'ai comme un doute là.
Tu l'as clairement montré à deux reprises : tu sais écrire. C'était cru, très familier, loin d'être franchement 'classique', mais ça fonctionnait et ça restait homogène du début à la fin de tes deux premiers romans. Même le petit texte contant tes élucubrations new-yorkaises (sur feu ton site internet) était bien écrit, et te retrouver un court instant dans Possession Immédiate fut un vrai bonheur.
Pour Crépuscule Ville, on dirait que t'as mis pas mal d'eau dans ton vin, car on trouve un style qui, sans perdre totalement son identité, se rapproche nettement plus du roman contemporain lambda. Heureusement que t'as tout de même gardé ton essence et ta 'patte', mais au fil de la lecture, on remarquera certaines choses qui dérangent. Pas dans le style, non, mais bien un problème d'écriture qui nous conduira inexorablement à la conclusion du sabotage.
Car finalement, le gros problème de ton roman, ce n'est pas ce que tu y as mis, ni comment tu l'y as mis, non ; le gros problème c'est que ta maison d'édition n'a foutrement pas assuré le coup.
Absolument aucun éditeur digne de ce nom n'aurait publié ce roman en l'état !
Je ne connais pas les conditions dans lesquelles tu as écrit ce roman, ni les impératifs de l'édition le concernant, ou encore moins si il y avait des clauses particulières dans ton contrat, et certainement pas ton état à ce moment là, mais ce n'était certainement pas des conditions idéales.


Quand on a lu Bubble Gum, on sait que tu t'en sors plus que bien avec un récit non linéaire et on sait que les histoires complexes ne te font pas peur. Ici ça démarre très bien, et plus on avance, plus on remarque des choses qui nous font tiquer.
La première ce sont les répétitions inutiles. Si au départ on peut prendre ça pour de l'inattention, la quarante deuxième fois qu'on croise l'expression "de loin en loin", on se dit que c'est soit un running-gag, soit une absence totale de relecture et d'édition. Je veux bien que tu sois tombé amoureuse de cette tournure, mais on pouvait la remplacer sans mal et sans impact sur le récit par une demi douzaine de synonymes. Donc je vote pour la seconde option.
Ensuite, on remarque les blancs. Je suis persuadé qu'il manque un certain nombre de pièces à ce roman, qu'il a été charcuté, raccourci, allégé.
Si au départ ça n'est qu'une impression, on ne se fait plus d'illusion lorsqu'on approche de la fin. Là où tout était détaillé et expliqué dans les chapitres précédents, on se retrouve à sauter du coq à l’âne sans raison, des choses apparaissent comme par magie vu qu'on ne les mentionnes nulle part ailleurs. On va quand même d'un petit détail presque anecdotique (C'est quoi la Fête Mobile ? Je suis sur que j'en aurais adoré ta description) à une question presque capitale dont on n'aura jamais la réponse (D'où sort la bombe à Horizon ? Qui est la fille ?). Difficile d'imaginer qu'il ne manque rien.
On pourrait se dire que c'est pour ajouter du mystère, que se passer d'explication aide parfois à imprégner l'univers. Oui, sauf que dans 95% des romans où c'est le cas, on comprend toujours plus ou moins de quoi il s'agit, il y a une certaine logique.
Ton bouquin ne fait pas exception. Au fil du texte on apprend les acronymes, on découvre ce à quoi les noms font références, tu détailles assez bien les néologismes qui pourraient nous échapper.
Au début tout est limpide, la fin laisse peu de place au doute, et la plupart des questions, si on n'a pas trouvé la réponse avant la fin du récit, sont résolues soit par Syd, soit par Vence. Il doit donc manquer certaines parties du roman. Élémentaire ma chère Lolita.
Et y'a un autre truc qui dérange. Peut être pas à la première lecture, mais à la seconde, avec un peu de recul, on remarquera aussi que certaines parties sont bâclées. Ouais ça me fait chier de dire ça, mais c'est vrai.
Oh, ce n'est pas bien méchant, ce sont toujours des petites parties lors de plus longs passages, c'est suffisant pour qu'on s'y retrouve, mais quand on compare, ça saute presque aux yeux que ces différentes parties n'ont pas toutes été écrites dans les même conditions. Si encore ça avait une justification, on pourrait croire à l'exercice de style, une démarche volontaire, mais là non. On sent juste un manque d'homogénéité, des morceaux qui jurent un peu avec le reste, alors que justement tout le reste est un parfait ensemble. Même ce qui est sensé faire tâche dans ce décor parfait fait moins tâche que certaines parties qui devraient pourtant se fondre parfaitement dans le récit.
Bon, si on est sûr de trouver des marques de laxisme niveau édition en matière de relecture, que doit-on en conclure quand on en arrive à ça ?
On pourrait se dire que c'est toi-même qui a sabordé ta carrière. Oui, mais dans ce cas l'éditeur aurait quand même fait son boulot, non ? Ou c'était peut-être un simple accident, un incident de parcours ? Des problèmes personnels ? Une sorte de burn-out peut être ? Ou chez Grasset ils voulaient un roman dans la veine des deux premiers, alors quand mademoiselle Pille s'est pointé avec son polar dystopique, il aura fallu réagir ? Une destruction mutuelle ? Non, ça je n'y crois pas trop, car il y a vraiment beaucoup de choses intéressante dans ton roman, et je pense sincèrement que tu y croyais. Toujours est-il qu'il y a définitivement des problèmes avec ce roman, et qu'il aurait vraiment été grandiose si tout avait parfaitement fonctionné.


Il était/serait bien ce bouquin. Moins bien que Bubble Gum, c'est clair, mais c'est pas vraiment comparable. Moins bien que les grands classiques de l'anticipation, mais pour ton premier essais tu n'imaginais pas non plus entrer au panthéon de la SF. Il avait quand même un gros potentiel.
Je ne vais pas te mentir, si j'ai mis 8/10 ici, c'est pour contre-balancer avec les notes des rageux du coin qui t'ont saqués, et celles des puristes, qui se touchent sur Ubik ou Dune, et qui n'ont pas vu que ton roman était un animal blessé qui méritait qu'on le soigne, et pas qu'on l'achève. Ton bouquin et toi méritez mieux que ça.
Il aurait pu être tellement bon ce bouquin, putain...
Y'a une rumeur qui dit que, à la base, il était deux fois plus gros ; et si elle est vraie, je suis sûr que c'est cette version là que j'aurais aimé lire.
Tu sais quoi, aujourd’hui, j'aimerais juste te lire tout court.
Bien sur que j’ai relu tes vieux bouquins, tu me prends pour un cave ? Il ne reste que ça.
Ça et les autres, mais c'est pas pareil. Tu sais que Bubble Gum est mon second livre préféré ever ? Juste derrière Les Fleurs du Mal.
Alors j'ai beau m'envoyer des doses de nouveauté avec ce que sortent certains autres, triés sur le volet, ça me fait quand même bien chier de ne plus te lire. De ne plus t'attendre.
Je ne t'en veux pas pour autant. Je me surprend même encore parfois à rêver que tu sors un nouveau livre. En tout cas j'espère que tu vas bien.
Voilà, dix ans déjà. Et tu me manques, Lolita...


Bien à toi.


M


Addendum : J'ai appris il y a peu la sortie de "Elena et les joueuses", ton nouveau roman.
Je te donne donc rendez-vous ce 20 Mars 2019 pour découvrir ce roman tant attendu.


M

DocteurKi
8
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le 4 févr. 2018

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DocteurKi

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