Le roman de Christophe Ono-Dit-Biot commence au crépuscule. César, jeune père resté veuf, ne souhaite rien d’autre que rejoindre sa femme disparue. Véritable femme monde, celle-ci le laisse démuni, père d’un jeune garçon qui ressemble douloureusement à sa mère.
Et puis, survient l’incursion de l’irréel, de l’impalpable qui le contraint à revoir les limites de sa connaissance et de ses croyances. Croire au merveilleux est le récit d’une errance dans le passé, des retrouvailles avec les mythes de l’enfance, du pouvoir de l’intime et des rêves.
Une quête riche, non linéaire, à la frontière du réel et de l’inattendu. Le dialogue intime d’un homme sauvé par ses croyances et par les mythes de son enfance. Un retour salutaire sur les terres du conte pour un récit de passage, de l’enfance à l’âge adulte, de celui qui apprend à celui qui transmet.
Un récit riche, solaire, porté par une écriture dense qui nous transporte de la solaire Italie à la magnétique Grèce en passant par de bien étonnantes îles… Croire au merveilleux est une ode à la reconstruction, aux rencontres improbables, impalpables et merveilleuses. Une oeuvre délicate, entre dialogue et introspection. A découvrir.
https://leblogdeyuko.wordpress.com/2017/05/12/croire-au-merveilleux-de-christophe-ono-dit-biot/