Court texte de Sénèque, certainement de jeunesse, visant à convertir au stoïcisme en montrant la beauté du sage. Ce-dernier est d'une constance absolu, il ne subit aucun mal, aucune injustice. Pour expliquer cette thèse et la défendre contre les accusations vulgaires de ceux qui n'ont entendu que rapidement l'idée principale, Sénèque va montrer que les contradictions ne sont qu'apparente et qu'en réalité tous conviennent que le sage est à ce point libre qu'il ne souffre ni de l'insulte, ni de l'injustice.
Cet ouvrage est également une attaque contre l'honneur romain, souvent exacerbé. On y retrouve également l'amour de Sénèque pour les exemples venant de son pays, pour son amour de la langue bien maniée.
Reste cette jeunesse, cette inexpérience palpable et cette superficialité qui montrent bien que l'auteur évoque encore une doctrine qu'il ne maîtrise pas en profondeur.