Une seule interrogation tout au long de la lecture : Comment imaginer que son enfant puisse être coupable d’un crime si horrible ? L’être que l’on pense connaitre le mieux, la chair de sa chair, son enfant…
Un crime, une enquête, un procès durant lequel toutes les personnes se révèlent. On observe comment chacun réagit face à l’impensable, à la peur, aux regards des autres.
La vie de cette famille s’étiole et ne sera plus jamais la même quelle que soit l’issue du procès.
La psychologie des personnages est très fine, pas de place au hasard, aucune phrase n’est prononcée sans raison. Les indices sont semés au fil des pages et l’histoire prend tout son sens.
L’auteur nous plonge dans la réalité d’un système judiciaire impitoyable, dont il critique les méandres.
L’intérêt ne se relâche pas un seul instant malgré le pavé ! Le doute est toujours présent à la fin…
Je n’ai pu m’empêcher de penser à « Il faut qu’on parle de Kevin » de Lionel Schriver, dont le thème est proche !