Poncifs et illogismes à gogo
Je vais être honnête: je n'ai pas terminé ce livre. A la page 96, j'ai décidé d'arrêter de me faire du mal et de retourner lire de vrais livres.
Je m'explique.
Je ne m'attendais à rien de précis en achetant cet ouvrage, mais ce fut une grande déception de constater qu'il n'était constitué que d'un patchwork d'articles faisant 2 à 4 pages tout au plus ( impossible de développer un réel raisonnement en si peu de place), de qualité très inégale et sans grande cohérence entre eux. Malgré la modeste taille des articles, ils arrivent encore à manquer de logique et ce livre croule sous les poncifs.
De plus, en plus d'idées confuses voire naïves, j'ai pu buter sur certaines réflexions m'ayant semblé au mieux élitistes, au pire franchement réactionnaires ( le mépris pour la culture populaire dans sa globalité, sans nuances, quelques réflexions malheureuses sur les troubles dépressifs, l'évocation d'un âge d'or parfois pré-industriel, parfois prolétaire, parfois paysan... On ne sait pas, mais c'était mieux avant !
Je n'ai pas lu le dossier sur le sport , un jour peut-être, mais celui-ci s'intitulant "On hait les champions", je ne pense pas qu'on puisse s'attendre à un intérêt intellectuel majeur.
Mais comment diable ce livre a-t-il obtenu ces 2 points ? D'abord, il y avait quelques bons articles dans le dossier sur la télévision et l'explication psychologique et cognitive de la manière dont cet outil, indépendamment de son contenu, fascine, hypnotise et crée l'addiction était très pertinente.
Je crois que c'est tout.
A vous de vous faire votre opinion!