Une franche déception !
Certes, l'essai délivre quelques informations intéressantes sur la télévision, la publicité ou encore le sport. Certaines réflexions ne manquent par ailleurs pas d'intérêt. Elles donnent même matière à réfléchir.
Mais c'est clairement insuffisant.
Premier point faible : l'essai se présente en réalité sous la forme d'un assemblage de dossiers indépendants. L'idée n'est pas foncièrement mauvaise. Sauf que, en l'occurrence, le tout manque clairement de cohérence. On a vraiment le sentiment d'être face à un pot-pourri qui peine parfois à trouver un véritable lien avec la thématique générale du propos. Le fil rouge, cette domination des peuples par le divertissement, est davantage un prétexte qu’une finalité.
Second point faible : autant certaines réflexions sont réellement intéressantes, autant la plupart des idées développées accumulent les poncifs. La comparaison facile entre le football et les jeux antiques, c'est du vu et revu. Ca n'apporte rien. Et ce d’autant plus qu’au-delà de ladite comparaison et des quelques sentiments contestables de l’auteur, il n’y a aucune véritable analyse factuelle. L'exemple est hélas loin d'être isolé.
Quand, en plus, la formulation devient exagérément élitiste et pompeuse pour, finalement, exposer des théories fumeuses qui se résument en quelques concepts, on frise la crétinerie.
Bref ! Là où j'attendais un essai documenté, apte à développer une véritable thèse en s'appuyant sur des arguments novateurs et pertinents ; là où j'attendais une enquête plus minutieuse, documentée et appuyée par davantage de faits tangibles ; là où j'attendais une véritable mise en parallèle concrète avec le contexte mondial actuel, je n'ai lu qu'une succession de dossiers essentiellement informatifs mais à visée argumentative précaire.
Dommage !