Grosso modo durant les 100 premières pages voire 200 je tenais entre mes mains ce qui était sans doute un des meilleurs King de ces dernières années, la noirceur du roman était assez saisissante
notamment le moment ou Danny pique les sous chez la femme où il a pieuté après une nuit de beuverie
puis lorsqu'il arrive dans la petite ville du New Hampshire on commence à ressentir de l'essoufflement dans le récit mais on se dit que ce n'est que passager après tout le roman est long et souvent dans les gros romans il y a toujours des extraits qui nous passionnent moins que d'autres malheureusement cela s'étire mais c'est surtout lorsque le personnage d'Abra arrive que Docteur Sleep baisse considérablement dans sa qualité d'écriture.
En soi ce personnage est sympathique, on s'attache facilement à cette jeune fille mais on aurait préféré que Stephen King exploite davantage Danny avec son don dans le récit (on a 1 ou 2 passages bons à lire dans le pensionnat) et puis ces sortes de bohèmes qui veulent "absorber" le don sont une bonne idée bien que finalement mal intégrés à l'histoire.
Avec Abra (mais sans doute que je me trompe) on dirait que King s'essaye à ces romans d'ados qui pullulent ces temps-ci (je n'en ai jamais lu donc je ne serais être affirmatif) ; en tout cas à la moitié du roman j'ai trouvé Docteur Sleep vraiment pénible à lire avec l'impression que King ne savait pas comment continuer et achever son histoire.