Nathalie Rykiel, nous raconte l’histoire de sa mère, sa "mère-veille", Sonia. Enfin, un bout d’histoire, un bout de leur histoire, à l’une, à l’autre et puis surtout à toutes les deux. Elle nous livre ici ses sentiments, ses impressions sur sa mère, sur son parcours, sa façon de mener et de prendre à bras-le-corps la vie, sa façon de mourir aussi.
Sans pathos, sans excès. Bien au contraire, toute en justesse, pudeur, bienveillance et poésie. L’auteur nous raconte son histoire comme elle vient, de façon très spontanée et instinctive. La plume de l’auteur transpire la sincérité et l’amour. Elle livre un bel hommage, un bel éloge et surtout une déclaration d’amour à Sonia Rykiel, cette femme farouchement rebelle et indépendante, inspirante et provocante. Elle nous parle des belles années et de celles, moins joyeuses, de la maladie, de cette P de P. Avec une constance extraordinaire : l’entourage familial à toutes les épreuves. Ils appliquent à merveille la maxime : tous pour un, un pour tous. Une présence digne de la famille Corleone !