Elle a menti pour des ailes est à la fois un turnpager - un peu à la Harry Québert : entre la page 100 et la page 450, impossible de lâcher le livre ! On est vraiment pris par l'histoire, avec cette question qui nous démange... "mais que s'est-il passé ?!?!", et tout un tas d'hypothèses qu'on imagine, et qui se défont 30 pages plus loin.
Mais Elle a menti pour des ailes n'est pas que ça : c'est un retour en adolescence, une description fine de cette période difficile, où l'on se compare aux autres, on cherche sa place qui parait évidente pour les autres et confuse pour soi-même. Où on se défie des adultes, de ses parents, où on tente de se défaire du modèle de notre éducation tant bien que mal, sans savoir où aller.
Et le tout très bien écrit, et sans tomber dans des clichés vides !