Un style. Que l'on aime, ou pas, il faut reconnaître que l'auteur a su donner une âme à son récit.
Beaucoup de petites histoires. Qui m'ont replongée dans les contes et légendes dont je raffolais petite, avec leurs saveurs d'ici et d'ailleurs, leurs morales et leurs horreurs car l'édulcorant n'existait pas encore.
Deux parties. Qui, comme le "héros", m'ont dédoublée quant à mon avis sur ce roman.
La première m'a ravie. Elle m'a prise à partie, mon cerveau fonctionnant à plein régime. Elle est riche en matière, parle d'une guerre dégueulasse d'êtres humains qui se révèlent ou s'enterrent en son sein, ou se contente de survivre ou mourir, d'une Afrique humanisée, loin des clichés et si proche de mes lectures d'enfant, donc, clichés un peu quand même...
La deuxième, la rupture, là où l'on comprend le titre du livre... Quelques pages finalement, qui bouclent le tout.... Je suis désolée, mais je ne l'ai pas comprise dans son intégralité. Le passage de "la fille de François" est ambigu dans sa description, j'ai pensé au pire, mais ai-je raison ? Je n'ai pas apprécié ne pas comprendre, ou, plutôt, comprendre à 70%, les intentions de l'auteur...
En fermant le livre, j'ai ressenti le malaise de l'incompréhension, qui modère donc mon jugement...