Résumé :
« "Je vous ai accordé une salle. Une salle, vous savez, ça n'a pas de prix. C'est la 229, bâtiment G. G229. Allez chercher la clé chez la concierge. Bon, je crois que cet entretien est terminé. Nous nous croiserons souvent désormais. Bienvenue ici. "Je remercie le proviseur, mais il ne m'écoute déjà plus. Un proviseur, ça a beaucoup de choses à penser. Un prof, non.. Un prof, ça ne pense qu'à une chose, ses classes. Puis soudain, il est de nouveau là, présent. Il me fixe. Il dit : " Le plus dur, dans le métier, vous savez, c'est de manier le on et le je. " Je réponds que euh, je ne suis pas sûr de comprendre. " C'est une institution, l'école. Vous entrez dans un bulldozer. Il faut arriver à en devenir membre sans perdre son individualité. Ce n'est pas aussi facile qu'on le croit, vous verrez. Le on et le je. Réfléchissez-y. Bonne chance !"
G229 est un livre écrit par Jean-Philippe Blondel, publié en 2011. Ce récit autobiographique mélange introspection et récit de vie, en se fondant autour de la salle G229, une salle de classe où l'auteur, qui est également enseignant d'anglais, a passé une grande partie de sa carrière. Alors que le livre tourne autour du monde scolaire, Blondel n'hésite pas à nous raconter des moments de vie et des anecdotes qui nous permettent de s'identifier à lui. Sa plume légère et le côté humoristique du livre en font une lecture agréable. G229 était plus qu'une simple salle de classe pour le professeur, elle était son repère dans la vie.
J'ai apprécié le livre et la façon dont l'auteur nous montre que, selon un point de vue, celui du professeur, la vie en cours n'est pas la même. Ayant toujours connu les cours d'un point de vue d'élèves, avoir le récit d'un enseignant était très intéressant, d'autant plus que le professeur explore ses réflexions, ses doutes et ses sentiments. Cependant, bien que les anecdotes soient sincères, à certains moments elles n'étaient compréhensibles que pour les personnes dans ce milieu. Ainsi le livre peut paraître long, monotone et répétitif à certains moments.