La surprise de cette fin d'année. Je l'ai pioché au hasard alors qu'il moisissait dans ma PAL. John Saul part sur des principes simples pour nous conter une histoire pas vraiment originale mais qui est dans l'ensemble très bien rodée. En effet Kevin et sa petite famille retournent à contre coeur au chevet de sa mère mourante. Cette vieille mégère que tout le monde ou presque congédie dans sa petite communauté. Les choses se corsent lorsque cette dernière décède et ce qui était censé etre un court séjour devient un long périple. Et dès lors le malheur s'abat farouchement sur la famille Devereaux.
La petite contrée Sea Oaks est l'épicentre de cette histoire macabre. Le décor y est vétuste, ce qui rend encore plus la sensation de Possession (hantise) plus effroyable et réelle. L'histoire reste tout d'abord centré sur l'oppresion avant de prendre une certaine dimension à la moitié du récit. Petit Twixt (plus ou moins prévisible) sympa à la fin du roman, j'ai bien apprécié.