Les prix littéraires - "Mazarine Book Day" (2017) décerné à Laure Rollier pour son roman "hâte-toi de vivre", publié aux éditions Mazarine - se suivent et sont, manifestement, parfois fantaisistes. À la bourse de l'insipidité et de la niaiserie de certains enseignants (dont la narratrice) plus attardés, pour certains, que leurs élèves - c'est peu dire..., Guillaume Musso et Marc Lévy voient leur côte du Prix Nobel s'envoler !
]e comprends certains lecteurs, désireux de se relaxer après une journée difficile. Mais un bain chaud et une infusion feront aussi bien l'affaire que ce livre perclus de niaiseries autant du point de vue du style (il n'y a, au demeurant, aucun style littéraire - l'auteur écrit comme elle parle - y ajoutant une grande part de démagogie) que du fond. Est-ce qu'un auteur, récompensé par un prix, peut écrire, par trois fois, "je pars à Barcelone", au lieu de "je pars pour Barcelone" ? Le récit est truffé de fautes plus grossières les unes que les autres.
Sur le fond, le récit et son intrigue sont pauvres ; les dialogues sont niais autant que les personnages sont irréguliers.
Ce roman, prétendument destiné à nous rendre heureux, vaut-il la peine d'être lu : non. Il ne restitue pas ce que l'on est en droit d'attendre d'un roman digne de ce nom : le plaisir de la lecture, la culture et l'ouverture d'esprit.
Un roman "feel good" ? Quésaco ?
Une fiction naïve et niaise, assurément.
Michel. Suivre mon blog F-D-L Fureur De Lire