Le roman de Véronique Olmi, Les évasions particulières, Albin Michel, présente incontestablement de nombreuses qualités. La "première partie" est très intéressante. Le fait qu'il s'agisse d'un récit sur une époque déterminée n'est pas un handicap, bien au contraire, surtout lorsque celle-ci est particulièrement et méticuleusement approfondie. Mais au fur et à mesure de la lecture, la promesse de départ n'est pas tenue : l'orientation historique crée de nombreuses confusions et approximations certainement en raison d'un défaut d'architecture du récit, articulée tel un catalogue - de personnages en personnages, d'histoires en histoires - sans aucune perspective intéressante et approfondie quant aux personnalités ou évènements. Le récit manque en matière de travail des protagonistes essentiellement.
Michel BLAISE
[Blog de Michel BLAISE (FDL)][1]
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