Haute-Pierre par Sedgewick
Haute-Pierre, c’est le nom d’un vieux manoir dont Marc, réalisateurs de téléfilms sans grand succès, et Andréa font l’acquisition pour se couper un peu du rythme fou de la ville. Ils s’y installent avec le jeune fils d’Andréa, un petit garçon surdoué qui s’invente une identité différente tous les matins.
Quelques temps après leur emménagement, Marc tombe sur des faits troublants. Haute-Pierre a eu de multiples propriétaires qui ne l’ont quitté qu’à leur mort dans des circonstances troublantes. Ils auraient été informés de la date de leur décès par quelque chose se trouvant dans la maison. Invraisemblable, mais de plus en plus troublant au fur et à mesure que Marc récolte de nouveaux indices.
Le roman est découpé en chapitres que l’auteur appelle des « temps ». Au début, deux pages nous racontent l’histoire paranormale d’une vieille maison hantée quelque part dans le monde : rires d’enfants fantômes, objets qui se déplacent, cadavres qui disparaissent… Le genre d’histoires qui fait froid dans le dos et qu’on se raconte au coin du feu pour se faire peur quand on est gamin.
Ce découpage donne un certain rythme au roman qui n’est pas désagréable ! L’intrigue met un peu de temps à se mettre en route, mais les choses s’accélèrent assez vite (le format poche contient moins de 300 pages) et on est très rapidement tenu en haleine par ces coïncidences douteuses à Haute-Pierre.
Je dois dire tout de même que la toute fin m’a déçue, j’ai trouvé tout ça un peu facile… Je n’en dirais pas plus, voyez par vous-même c’est un bon moment de lecture.