Pénélope, jeune conservatrice fraichement sortie de formation, est nommée au musée de Bayeux, ce qui ne l'enchante guère, en tant qu'Egyptologue. Elle souhaitait rester à Paris, à roucouler avec son bellâtre de Wandrille, certes peu intellectuel, mais aimant et jovial, en sus des qualités plastiques de ce jeune journaliste intrépide.
Puis, son ennui s'estompe pour se transformer en angoisse, quand elle comprend les raisons de sa nomination, un lien entre la tapisserie et l'Egypte, Vivant Denon ayant fait constituer un faux, lors de son expédition aux côtés de Napoléon. L'original serait détenu par un vieil Anglais, féru de Normandie, que l'historienne d'art est amenée à rencontrer d'une façon rocambolesque, pour ne pas dire périlleuse.
Les incidents liés à cette tapisseries sont multipliés, les risques également, jusqu'à ce que tout se finisse au mieux.
L'intrigue s'avère fictive, son traitement échevelé, au point d'en donner le tournis. Ce roman est sympathique, se veut distrayant, tout en apprenant certaines choses. Cette grandiloquence et l'audace du quasi-invraisemblable qu'arrivent à "tisser" de solides connaissances techniques s'avèrent déconcertantes, mais fait sourire, ce qui correspond manifestement à un objectif. Cette intrigue a pour parallèle un élément d'actualité, la mort de Lady Diana.
Ce premier roman ouvre la série des enquêtes de Pénélope.
Il se laisse lire.