Resident Evil: Birth
Après Faber (Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent) et Gueguen (Pour une enfance heureuse), poursuite de l'éducation à la parentalité avec ce livre relativement...
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le 3 déc. 2018
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Moyennement convaincu.
Il y a des choses intéressantes dans ce bouquin, une façon de percevoir l'enfant comme un être à part entière, une sorte de créature avec ses forces et ses faiblesses, et ce livre est pensé comme une sorte de traducteur, ou un tuto pour apprivoiser l'enfant.
Apprivoiser n'est certainement pas le bon mot et l'auteure s'en offusquerait peut-être bien. Tout comme elle semble condamner la plupart des adultes ; j'ai trouvé le bouquin très culpabilisant, toujours à dire ce qu'on ne peut pas faire, le mal que l'on fait à ses enfants. L'auteure est douée pour dire ce qu'il ne faut pas faire, moins pour dire quoi faire exactement, comme si elle ne voulait pas prendre le risque elle-même de se tromper et de s'attirer les critiques de ses lecteurs ; je ne m'attendais pas à un tuto précis évidemment, mais quand même, ça manque parfois de conseils utiles, parfois elle se contente de pointer une direction mais reste vague.
Et puis surtout ce besoin de culpabiliser, de donner l'impression que quoi qu'on fasse, l'enfant sera toujours malheureux à cause de nous alors qu'il est si innocent. Elle trouve toujours une excuse pour justifier son comportement. Alors quand en de rares occasions elle admet que le gosse peut être capricieux et qu'il ne faut pas céder à tout, sans entrer dans les détails, on se gratte le front, on se demande ce qu'elle veut bien vouloir dire par là et si elle ne se force pas pour rendre son livre moins piquant. Ajoutons à cela quelques réflexions sexistes (il date de 2011 mais certaines blagues semblent dater de deux décennies avant tant on part sur de gros préjugés, genre que la femme fait tout et que le mec se touche juste la nouille quand il ne crie pas sur son gosse) ; paradoxalement, l'auteure est en pleine réflexion avant-gardiste, parce qu'elle varie pour sa troisième personne au pluriel : elle utilise autant "elles" que "ils" quand il s'agit des deux sexes.
Les dessins sont un peu moches. Lisibles, mais pas très bien exécutés ; tout n'est pas à jeter, mais, comme en témoigne la couverture, la dessinatrice n'a pas l'air très expérimentée (je n'ai pas vérifié) et emploie des raccourcis malheureux. La mise en page est aérée, par contre il y a trop de notes et autres légendes net on s'y perd un peu dans la hiérarchie des informations.
Bref, pas extra.
Créée
le 26 juin 2023
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2 commentaires
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