Le site est en ligne, vous pouvez désormais revenir à vos activités habituelles. On vous remercie pour votre patience et votre soutien !
(Il est encore possible que le site rencontre quelques problèmes de performance)

De Dominique Mainard, j’ai déjà lu et apprécié le roman "Pour vous".

La lecture de "Je voudrais tant que tu te souviennes" s’est malheureusement révélée nettement plus laborieuse.

Bien que l’écriture de l’auteure soit toujours poétique et joliment travaillée, j’ai déploré ici la lenteur de l’histoire, sa sentimentalité un peu trop prononcée, ainsi que le tempérament introverti, mystérieux et vaguement inaccessible des personnages – personnages auxquels je ne suis, à aucun moment du livre, parvenue à témoigner empathie ou attachement.

Comme le laissent deviner le titre et la couverture, ce livre aborde la fuite de la mémoire – vraisemblablement Alzheimer – et le rythme du récit contribue sans doute à rappeler un peu cet étiolement lent mais ô combien inquiétant…

Il n’empêche qu’en dépit de sa construction intéressante et de sa singulière douceur, je crains de ne retenir de ce roman que ses longueurs, sa prévisibilité et mon ennui grandissant. Comme Lilly, j’ai en effet découvert cet ouvrage dans un état de « demi-somnolence » qui a plusieurs fois contribué à me faire envisager l’abandon de cette lecture en cours de route…

J’ai aimé le caractère "ouaté" de cette histoire, mais elle m’a semblé trop lisse et improbable que pour susciter mon adhésion, hélas… Une déception.
Reka
5
Écrit par

Créée

le 20 juil. 2012

Critique lue 164 fois

Reka

Écrit par

Critique lue 164 fois

Du même critique

La Délicatesse
Reka
2

Critique de La Délicatesse par Reka

Précepte premier : ne pas lire la quatrième de couverture(*) de ce fichu bouquin. (*) « François pensa : si elle commande un déca, je me lève et je m'en vais. C'est la boisson la moins conviviale...

Par

le 19 mars 2011

28 j'aime

3

Il faut qu'on parle de Kévin
Reka
9

Critique de Il faut qu'on parle de Kévin par Reka

Eva Khatchadourian entreprend d'écrire à son ex-mari, Franklin, pour réévoquer le cas de leur fils, Kevin. A seize ans, celui-ci a écopé de sept années de prison ferme en assassinant et blessant...

Par

le 7 janv. 2011

25 j'aime

2

Le Chœur des femmes
Reka
6

Critique de Le Chœur des femmes par Reka

Le tempérament contestataire et farouche de Jean Atwood m'a particulièrement amusée et a par conséquent contribué à une immersion rapide et facile au sein de l'ouvrage. Le roman de Martin Winckler...

Par

le 29 mai 2012

20 j'aime