Je voudrais tant que tu te souviennes par Reka
De Dominique Mainard, j’ai déjà lu et apprécié le roman "Pour vous".
La lecture de "Je voudrais tant que tu te souviennes" s’est malheureusement révélée nettement plus laborieuse.
Bien que l’écriture de l’auteure soit toujours poétique et joliment travaillée, j’ai déploré ici la lenteur de l’histoire, sa sentimentalité un peu trop prononcée, ainsi que le tempérament introverti, mystérieux et vaguement inaccessible des personnages – personnages auxquels je ne suis, à aucun moment du livre, parvenue à témoigner empathie ou attachement.
Comme le laissent deviner le titre et la couverture, ce livre aborde la fuite de la mémoire – vraisemblablement Alzheimer – et le rythme du récit contribue sans doute à rappeler un peu cet étiolement lent mais ô combien inquiétant…
Il n’empêche qu’en dépit de sa construction intéressante et de sa singulière douceur, je crains de ne retenir de ce roman que ses longueurs, sa prévisibilité et mon ennui grandissant. Comme Lilly, j’ai en effet découvert cet ouvrage dans un état de « demi-somnolence » qui a plusieurs fois contribué à me faire envisager l’abandon de cette lecture en cours de route…
J’ai aimé le caractère "ouaté" de cette histoire, mais elle m’a semblé trop lisse et improbable que pour susciter mon adhésion, hélas… Une déception.