Ce premier roman, écrit par une jeune autrice (17 ans à l'époque) nous raconte l'histoire de deux enfants. D'un côté Fen, chinoise, dont les parents meurent lorsqu'elle a 3 ans. De l'autre côté Kei, un enfant porté par une mère porteuse chinoise, au Japon, dont les parents chinois meurent (les mêmes que Fen évidemment). Il se retrouve donc au Japon recueilli par le yakusa qui mène ce trafic de mères porteuses.
Ce roman aborde les questions de liens du sang et d'amour paternels et maternels. Fen se sent terriblement seule, tandis que Kei est aimée par une "soeur" de circonstance, An, et méprisé par son "père" adoptif. On aborde donc l'amour filial, les amours fraternels et le sentiment d'appartenance à une famille.
Avec des personnages attachants, ce roman nous entraine dans le monde des yakusas, mais surtout à Tokyo et Shanghai, et toujours entre Chine et Japon.
Si j'ai accroché au début de l'histoire, la fin me semble un peu bâclée, ou tout du moins pas assez aboutie. La quatrième de couverture est d'ailleurs très trompeuse : l'histoire ne tourne que très peu autour des origines de Kei, cette partie ne représentant qu'un cinquième du roman.
En bref, un roman dont on sent le potentiel, mais qui ne va pas jusqu'au bout de ses intentions, malgré une écriture agréable et des personnages attachants.