Pas d'immersion
C'est mon premier roman sud-africain et Johannesburg m'a permis de me représenter (un peu) la vie dans la capitale sud-africaine. On comprend les valeurs, la diversité et les clivages de la société...
Par
le 3 août 2020
Un espace-temps court pour ce roman intimiste, tout se joue en 24 heures à Johannesburg, une triste journée que celle du 6 décembre 2013, puisqu’elle coïncide avec la mort du remarquable Mandela. Pourtant c’est bien une fête qui se prépare, l’anniversaire de la mère de Gin. Gin est revenu spécialement de New York pour les quatre-vingts ans de sa mère. Nous allons suivre plusieurs personnages tous bien différents, qu’ils soient noirs, blancs, pauvres ou riches. Le personnage de September est terriblement poignant et l’auteur a su me le rendre inoubliable. Toutes ces vies livrent à nos yeux, leurs douleurs, leurs peurs, leurs mémoires et leurs secrets. Plus on avance dans l’histoire plus l’atmosphère se fait lourde et pesante. Ente la mère et la fille, je dirai que rien ne va plus mais l’incompréhension, cela remonte à loin. Même si Gin mettra tout son cœur à la préparation de cette fête, elle sait déjà qu’elle ne comblera pas sa mère. Cette journée ne sera pas vécue par tous de la même façon, certains se préoccuperont de célébrer l’anniversaire alors que d’autres rendront hommage au grand homme. J’ai ressentie cette plongée dans la ville de Johannesburg comme dans une ville pleine de vie, on peut presque sentir son effervescence, une ville chamarrée avec ses différentes ethnies, une ville dangereuse avec ce perpétuel bouillonnement de violence. L’écriture de l’auteure est riche, elle n’hésite pas à nous donner du vocabulaire ethnique et on voit toutes les tensions qu’il peut y avoir à vivre ainsi, ensemble en côtoyant de multiples ethnies. Rien n’est simple lorsque l’on aborde le thème de l’identité, de l’inégalité mais cela même apporte du sens à la vie. Je ne pourrai en rien capter les subtilités de l’hommage rendu à Virginia Woolf par l’auteure car, je n’ai pas encore lu « Miss Dalloway » mais cela ne gène en rien la compréhension du récit et en plus maintenant, je sais que ce livre rejoindra rapidement ma Pal. Bonne lecture.
Créée
le 20 janv. 2020
Critique lue 82 fois
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