Verlanger, Verlanger, tu me fais chier.

Rien de passionnant.

Juste une histoire qui t'emmène du côté d'un monde post-apocalyptique où tu vas retenir seulement deux choses :

1. Les méchants sauvages, fléau de l'humanité qui foutent la merde là où il y en a plus besoin, sont un signe inhérent de notre méchanceté innée.

2. Que les hommes sont encore plus dégueulasses en sachant qu'ils ont foutu la merde atomique sur les citoyens.

Quelle bande de monstres, et je fais partie de ce peuple ? MOI !? Ouhlala, ça fait réfléchir........

Non mais, ils ont eu des bombes atomiques qui leur sont tombées sur la gueule et ils trouvent encore le courage de se foutre sur la gueule ? Quelle bande de fieffés connards.... Ouhlala, ça fait réfléchir !!!

Et comme on se trouve dans les années 70 et non dans les années 50, on se croit plus intelligent que nos ancêtres de la science-fiction, on écrit des histoires avec des héros désabusés méchants mais-bons-au-fond-quand-même-faut-pas-croire-que-c'est-un-connard alors qu'avant, c'était le héros parfait par nature. Il va parler à la première personne et pas arrêter de se mettre à décrire tout ce qu'il y a autour de lui avec son regard cynique insupportable qui me rappelle ma propre écriture, de quoi m'énerver encore plus. Et une gonzesse gentille et victime, et supplément extra du chef, c'est un canon svelte sortie tout droit de Scandinavie et douée de qualités intrinsèques à un cerveau tout aussi bien développée que son corps, prête à dérouiller à l'arc sans trop de soucis tous les méchants de l'histoire, à tel point qu'elle impressionne Mister Désabusé qui va le mentionner plusieurs fois. Et n'oublions pas le compadre japonais, grand ami de Mister Désabusé dans les terres désolées de la Capitale, prêt à vendre son âme comme un soldat bien entraîné et dont je ne comprends pas pourquoi l'autrice insiste sur son regard de chinois constamment.

Cette bande de joyeux lurons vous rappellera sûrement toutes ces histoires d'Heroic Fantasy et de bouquins bien pourris de Stephen King quand le monde, qu'on critique à tort et à travers comme le monde le plus pourri des mondes, est si pourri que ça mais quand même, il est toujours facile de trouver des alliés, des gens sympathiques avec qui converser, des canons de la beauté prêtes à se coucher dans votre lit, des groupes de gentils et aussi un sublime espoir de sauvetage de l'humanité par cette même bande de joyeux lurons qui ont beaucoup, mais alors beaucoup de chances d'être tombés ensemble.

Si c'est pas beau la magie de Disney...