La Galice jusqu'à l'hallali
Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...
le 28 mai 2022
80 j'aime
4
La quatrième de couverture de L'année des cyclones nous promet une saga familiale sur plusieurs générations au sein d'une exploitation sucrière sur l'île Maurice. Ce n'est pas faux, dans l'esprit, mais pas véritablement conforme à la structure narrative du roman de Carl de Souza qui écrit en français depuis ses débuts en littérature. Le récit couvre une large période entre 1930 et 1990, soit avant et après l'indépendance (1968) mais le livre est assez chiche en repères historiques d'où une certaine confusion possible pour un lecteur qui perdrait un peu sa concentration ou trouverait la forme du roman bien trop alambiquée et embrouillée. Il est partagé en 3 parties qui correspondent à 3 personnages, Hans Rozell, benjamin d'une famille bourgeoise, son épouse Kathleen, qui ne le comprend pas, et sa fille, Noémie, qui aimerait dénouer les secrets de la chute de sa famille, drames compris, pas seulement dus au passage de cyclones. Ainsi, Carl de Souza revisite l'histoire de Maurice, ses mouvements sociaux, ses préjugés coloniaux, ses luttes des classes... Très intéressant et assez joliment écrit mais décidément trop chaotique dans sa progression.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Mes livres de 2018
Créée
le 19 juin 2018
Critique lue 94 fois
Du même critique
Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...
le 28 mai 2022
80 j'aime
4
Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...
le 25 août 2021
79 j'aime
5
Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...
le 25 sept. 2021
74 j'aime
14