Une 4ème de couverture qui promet du lourd avec ce couple qui décide d’échanger son appartement londonien, contre une maison à Leeds. Cet échange, très à la mode, aujourd’hui, promet des vacances à bas pris. Des vacances pour se retrouver et sortir du train-train qui empoisonne le quotidien.


Un thriller psychologique qui démarre lentement, avec une drôle d’atmosphère entre ce couple, mais également avec cette maison à la décoration minimaliste, qui va peu à peu paraître oppressante… La présence de plusieurs objets, fait basculer les réflexions de cette femme, en qui on ne voit qu’une femme meurtrie…


L’alternance des chapitres entre le passé et le présent, installe une atmosphère sombre et délétère qui ne fera qu’accentuer et accélérer les souvenirs. Et ce sont justement ces souvenirs qui sont le nœud de cette histoire manichéenne.


Toute l’histoire repose sur le machiavélisme d’une seule personne. Et même si l’auteur tarde à révéler certaines pistes, l’ambiance est posée et on a envie de savoir ce que l’auteur veut nous dire.


Ce que je regrette le plus dans cette lecture, c’est qu’il faut attendre beaucoup plus de la moitié pour enfin être mis sur la piste et apprécier le choix de cette intrigue en toile d’araignée.


L’auteur a vraiment réussi cet aspect du thriller psychologique, où c’est le lecteur qui est pris entre les toiles et c’est en fait peu à peu que l’on arrive à démêler l’intrigue.


Alors oui, c’est long à se mettre en place, mais le parti-pris de l’auteur est que le lecteur découvre l’intrigue et la dénoue, au rythme du personnage principal. Et c’est là que réside la construction différente que propose l’auteur.


Dans un thriller, le lecteur a souvent de l’avance sur les personnages, alors que là, tout réside dans la simultanéité des découvertes par le personnage principal et le lecteur. Et c’est certainement cela qui m’a déstabilisé.


C’est donc un thriller machiavélique, humain, construit comme une toile d’araignée, dont le lecteur appréciera la complexité, malgré le manque de rythme. Mais après tout, l’araignée met du temps à construire avant de révéler toute la beauté de sa construction.


Ce livre a été lu dans le cadre d’un partenariat avec la maison d’édition. Pour en savoir plus sur les conditions vous pouvez consulter la page Partenariats.


https://julitlesmots.com/2019/02/02/lechange-de-rebecca-fleet/

Ju-lit-les-mots
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le 25 juin 2021

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Ju lit les mots

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