Voici un très court roman percutant sur les méandres des sociétés totalitaires se faisant passer pour des sauveurs de l'humanité.
Vous avez lu Matin Brun de Franck Pavloff ? Vous avez aimé son style et sa brièveté en décalage total avec l'ampleur et la dureté du sujet ? Vous aimerez autant L'école est finie d'Yves Grevet avec son style et sa brièveté en décalage total avec l'ampleur et la dureté du sujet. C'est ce qui fait la force de ses deux ouvrages infiniment plus salutaires qu'Indignez-vous, que je m'indigne d'avoir lu.
De toute façon, vous faites désormais partie d'une société où vous n'avez plus le choix. Vous êtes forcés de le lire, de la même façon que les enfants en 2028 ne seront plus des élèves mais des apprentis, chez Speed-fooding, Jardins et maisons ou encore Magic-Games. Ils n'ont pas le choix. À six ans, ils signent leur contrat d'apprentissage et ne peuvent en aucun cas y échapper. Même lorsqu'ils se rendent compte qu'on ne leur apprend finalement qu'à se faire exploiter dans une société où tout est régi par les riches. Tous identiques, tous dans le rang, comme des petits sacs de frites.
À moins que...
De la même manière qu'on a l'habitude d'entendre par-ci, par-là, qu'il faut lire Matin brun, je vous assure qu'il faut lire L'école est finie.