Pensant découvrir dans ce livre des conseils pour arriver à obtenir une meilleure écriture journalistique, ma découverte à sa lecture fut bien différentes de mes atteintes. En effet Jacques Mouriquand brosse dans ce livre un vaste portrait de "comment" et "pourquoi" s'écrit un article, se réalise un reportage. Il cherche à nous faire comprendre la différence entre l'enquête et le reportage, le portrait et l'interview. Derrières ses aspects techniques qui m'ont aidé, il y a surtout une volonté d'étude plus vastes sur l'évolution de l'écriture journalistique sur les 50 dernières années.

Résumer ce qui est soi-même un résumé me parait dur, car ce livre rapide pourra pousser le lecteur a approfondir ses connaissances, en effet, bien que les thèses soient intéressantes et assez détaillés, ça reste relativement superficiel étant donné le peu de pages de l’œuvre (120). La lecture est d'autant plus rapide qu'on sent vraiment une évolution, mais aussi un fil conducteur. En effet, au fur et à mesure, les deux thèses les plus importantes de Jacques Mouriquand se font sentir.
Premièrement, il estime que les médias sont interconnectés, la radio influence la télé qui influence internet et qui influence la presse. Ou plutôt, chaque nouveau média va influencer les anciens.
Le deuxième point important soulevé par Mouriquand est plein de modestie, en effet, il ne cesse de répéter que le malheur du journaliste est de devoir sacrifier la précision sur l'autel de la compréhension, de l'accroche, de la brièveté. Plus d'une fois il loue les universitaires qui ont la chance de pouvoir développer sans limite de taille leurs pensées et leurs recherches et on sent que pour lui, le vrai homme de bien n'est pas le journaliste qui rapporte au grand public la thèse d'un éminent sociologique, mais le sociologue en question.

Bien entendu, avec toutes les précisions générales on comprend mieux la technique, comment doit être écrit tel ou tel type d'article, comment faire un bon titre, une bonne accroche, une bonne fin d'article, une bonne photo, etc ...
Du coup, on se sent doublement gagnant.
Une chose est sur, après la lecture de ce livre vous ne lirez plus jamais le journal comme avant.
mavhoc
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le 25 janv. 2013

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mavhoc

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