On pourrait être tenté de croire que les aveux issus d'un interrogatoire sont la création de l'interrogé. C'est faux. L'interrogatoire est une machine qui prend, broie et essore interrogé ET interrogateur.
A travers cette métaphore, Volkoff nous emmène à travers un duel : nous sommes après la guerre, un tribunal militaire américain en Allemagne est chargé de juger les affaires en cours. Parmi celles ci, un officier allemand accusé d'avoir massacré des civils dans un village soviétique. Il nie, l'interrogateur américain doute de sa culpabilité. Le massacre a-t-il même réellement eu lieu ? En tout cas, l'officier allemand lui cache une partie de la vérité, il en est sûr, il reste à le faire avouer. Alors quelles cartes jouer quand la torture n'est pas une option ?