Une magnifique histoire d’amour.

Comment ? Une histoire d’amour entre une petite odalisque et un éléphant ? Pauline Alphen l’a fait. On peut même dire qu’elle l’a très bien fait.

Même si au premier abord l’intrigue peut sembler étrange, le lecteur se laisse finalement emporter par un bien joli conte. « L’odalisque et l’éléphant » peut se lire rapidement. Il n’y a pas spécialement beaucoup de pages et on trouve entre les lignes de très belles illustrations signées par Charlotte Gastaut. La jeune femme conçoit des tableaux de toute beauté, permettant une immersion immédiate dans l’univers de Pauline Alphen.

Le style d’écriture de l’auteur est étonnant. La plupart mots choisis sont simples, la lecture est fluide, mais cela n’empêche pas la présence de plusieurs mots indiens spécifiques, dont le sens est précisé à la fin de l’ouvrage. Pauline Alphen joue avec les mots et avec les époques, provoquant quelques légers (et amusants) paradoxes temporels.

Si les trois premiers quarts du roman sont juste sympathiques, les dernières pages se trouvent être un magnifique condensé de poésie qui fait la lumière sur toutes les pages précédemment lues. Une ode à la vie et surtout à l’amour, le vrai et grand amour, celui qui voyage à travers les temps et les lieux.