Le problème de l'énoncé
Roman, autobiographie, autofiction, oeuvre littéraire, ou sociologique? On est perdu. Je suis perdu. Un usage esthétisant d'une misère, un livre où est dépeint une population paupérisée au sens...
le 6 mai 2014
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Livre assez vieillot à l'écriture moyenne, sans vraiment de style, parfois même maladroite et simpliste. Très dialogué, le roman, n'a pas de véritable atmosphère. Les personnages sont creux et réduit à l'état de pantin, sans aucune chair. L'histoire n'avance pas, l'enquête mouline entre deux ou trois rasades de whisky que boit le héros tout au long du récit et est résolut en quelques trente pages. La fin n'est pas tellement surprenante puisque tirée par les cheveux. Elle est même tout à fait incohérente.
Aussi, l'homosexualité y est décrit comme une anomalie à plusieurs reprises, ce qui m'a paru assez choquant même si, je le rappelle, le livre a été écrit en 1951. Voici quelques citations sur lesquelles j'ai un peu tiquées: "Je veux dire par là homosexuel, pas seulement efféminé. (...) D'ailleurs, je n'étais pas le seul à penser qu'il était pédé."
"En outre, il avait les joue un peu marbrées. Ça aurait pu être du maquillage, remarquez, mais il n'était pas pédé à ce point-là."
"Le plus curieux avec les homos - je vous parle des pédérastes mâles, pas des tapettes -, c'est de voir avec quelle facilité les filles en tombent amoureuses."
"Et quand je dis qu'il était mentalement malade, je ne parle pas du fait qu'il était homosexuel. (...) Ici, à taos, c'est considéré comme une déviation mineure."
"Bien entendu, il était également homosexuel ; (...) Mais là, encore, si l'homosexualité est une anomalie, on ne peut en aucun cas l'assimiler à un déséquilibre."
Le meurtrier était donc pédé, donc tout s'explique...
Créée
le 24 août 2016
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