La guerre de succession inévitable qui était annoncée politiquement déjà dans les premiers tomes commence. Notre héros, Tavi, en fin d'études, est envoyé en tant que curseur et donc sous couverture par le Premier Duc au sein d'une nouvelle légion inexpérimentée. Comment se faire passer pour un chevalier furifèvre sans avoir aucune des compétences qu'il est sensé maitriser afin de ne pas éveiller les soupçon? Il sera bientôt obligé de prendre une position de dirigeant, toujours en compensant ses handicaps par la stratégie et la réflexion.
Un tome qui nous plonge au cœur d'une légion aléréenne (qui emprunte beaucoup a Rome, et c'est plaisant) dans ses problématiques administratives et martiales. Les combats deviennent une guerre et l'action continue à être centrale dans le récit, mais toujours sans pour autant négliger la psychologie des personnages.
Excellent!