Déjà, ce livre, j'avais pas envie de le lire. Ce sont les quatre lignes de la couv' qui m'ont d'ailleurs dissuadées, parce qu'elles annonçaient un amour impossible à l'eau de rose comme on en voit partout. Et finalement, on m'en a parlé, avec quelques mots clés qui m'ont fait changer d'avis et qui ont résonné à mon oreille : "peinture", "chevaux" et "fêlé".
"Fêlé".... ce mot résume à lui tout seul Moïse. Brisé au plus profond de son âme, mais aussi dans sa tête. Il est différent, il est fou. C'est ce que j'ai tout de suite aimé chez lui, mais aussi ce qui m'a déçu, car sa folie il la dompte, et il la perd.
Georgie, elle, j'ai eu beaucoup plus de mal au début. Trop normale à mon goût. Pas intéressante. Ne vit que pour son histoire avec Moïse. Mais arrivé à la deuxième partie du livre, tout change.
Ca fait mal, et j'ai pleuré, oh oui, beaucoup pleuré. Avec des grosses larmes et des sanglots. Et les rôles s'inversent, Moïse m'énerve un peu, et Georgie devient plus intéressante. Mais finalement, pas assez pour rattraper tous les passages décevants de l'histoire.
En fait, je dirais que la seule et unique chose qui sauve cette histoire, c'est Eli. Il fait tout dans l'histoire, il la rend un peu magique. Mais il suffit pas non plus à donner de la qualité au reste.
Une déception, donc, mais qui fait pleurer, et donc qui laissera un peu de marques quand même !