Quand j'ai lu, le titre du livre de Philippe Besson, j'ai immédiatement pensé aux vacances d'été qui sont souvent synonymes d'oisiveté. Dans ma tête, résonnaient aussi les paroles d'une célèbre chanson de François Deguelt "Le ciel, le soleil et la mer" me disant que peut-être, cette lecture allait réchauffer mon coeur. Eh bien non! je me suis trompé sur toute la ligne.
Certes, ce roman se lit très facilement.
A travers, une structure simple composée de micro chapitres, L'auteur nous dresse un huis clos oppressant, emprisonné à la fois par la haine d'un fils envers son père qu'il accuse d'être le responsable du suicide de sa mère, mais aussi par la passion dévastatrice de ce couple aldultérin formé par ce père volage et cette voisine venue passer quelques jours de vacances, avec son mari , qui comme un ouragan emporte tout sur sur son passage , nous conduisant, lentement mais surement vers une terrible tragédie