Ceux qui connaissent la procureure Jana Berzelius, seront ravis de la retrouver pour une nouvelle aventure. Quand à moi je la découvre pour la première fois dans La marque du père qui peut se lire indépendamment des autres. Alors que Sam Witell termine une course, il reçoit un appel angoissé de son fils Jonathan, six ans. Quelqu’un s’est introduit dans leur maison et Jonathan effrayé ne sait pas quoi faire. A son arrivée sa femme est retrouvée morte et son fils a disparu. L’affaire est confiée à Jana et c’est le duo de policier, Henrik Levin et Mia Bolander qui vont enquêter. En même temps, Danilo Pena est en détention et demande à Jana de venir le voir. La passé de Jana risque de remonter à tout moment alors qu’elle mène un combat infernal pour que ce ne soit pas le cas. Une intrigue bien ficelée avec un enlèvement d’enfant et la personnalité froide et distante de Jana que l’on commence à mieux cerner. J’ai bien accroché avec le kidnapping en revanche la personnalité de Danilo en tant que séducteur m’a laissée froide de même que la nouvelle liaison de Mia n’ajoute rien à l’histoire. Quand à la personnalité d’Henrik elle est aussi lisse que fade. On ne peut pas dire que ces personnages soient riches. En revanche ceux de Sam et de Jana m’ont tenu en haleine. L’intrigue était certes prenante, dommage qu’on devine si tôt dans la lecture de quoi il retourne, le suspense aurait pu être plus intense. Les combats menés par Jana même s’ils sont remarquables, m’ont parus peu réalistes, sa façon de laisser traîner les cadavres derrière elle sans être inquiétée manque de crédibilité. Malgré cela, j’ai passé un bon moment de lecture grâce à cette histoire de kidnapping qui était bien vue. Bonne lecture.
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